Enquête sur les effets de la récente dépression économique sur le licenciement en masse des employés des industries touchées par la crise financière du Liban de 2019: Un aperçu sur leur impact sur les décisions administratives affectant la motivation de la masse salariale.

Enquête sur les effets de la récente dépression économique sur le licenciement en masse des employés des industries touchées par la crise financière du Liban de 2019: Un aperçu sur leur impact sur les décisions administratives affectant la motivation de la masse salariale.


Mr. Georges Sebastian Gerard Bellos

Masters Degree Holder in Geology (AUB) and Archeology (Lebanese University)

MBA Graduate, Lebanese International University

Saloumi Road, Lebanon, 


A. Introduction: 


La recherche qui suit a été publiée dans plusieurs articles individuels sur le journal en ligne de www.libnanews.com (voir ma page auteur). Cette version contient l'intégralité de l'article traitant, sur un sujet très important, soit la gestion des ressources humaines. Surtout actuellement, avec la situation à laquelle le Liban est confronté depuis juillet 2019, et le monde depuis le confinement imposé par la pandémie du Covid-19, depuis mars 2020. (source). Ayant contribué à cette étude en collaboration avec plusieurs académiciens de LIU, ils m’ont donné leur autorisation de partager ce bilan de recherches. Alors, pour les détails de la crise économique induite par la maladie du Covid-19, veuillez suivre les recherches du Prof. Ken Rogoff. Bien que de nombreuses institutions dans le monde aient des pratiques de GRH récentes et à jour, au Liban, nous les faisons toujours traditionnellement. La présente étude a soulevé que des pratiques efficaces de GRH, dans de telles situations au Liban, ne sont pas observées dans tous les secteurs. A ce titre, plusieurs petits commerces ou moyennes entreprises (PMEs), dont certaines multinationales, ayant des bureaux au Liban, ont subi de graves déficits dans leurs chiffres d'affaires, avec une nette diminution de la force ouvrière. Depuis l'été dernier, il y à peu près un an, et dans plusieurs industries une crise de licenciements massifs a été observée, autant dans le privé que dans le public. Cette crise est le résultat des effets de 30 ans de mauvaise gestion financière au Liban (Source). À ce titre, cette recherche reprend sur une autre qui a exploré les conséquences de la prise de décisions administratives sur la motivation des employés. Elle a clairement noté que toutes les décisions favorisant la réduction des effectifs, l'attrition, ou la productivité aux dépends du bien-être de la force salariale, causant leur démotivation. Comme leur emploi n'est plus sûr, les subordonnés ont indiqué de ne plus satisfaits de leur emploi. Cela, par conséquent, a créé dans de nombreuses industries de graves pertes de productivité, lié aux licenciements massifs (source).


De ce fait, cette étude explorera la relation que la crise financière libanaise actuelle, et la dépression économique induite par le confinement forcé de la maladie du Covid-19 crise entretient avec la motivation, et comment elle affecte les licenciements). Le plan de McKenzie de 2018 et les données de la Banaue Môndiale ont été clairs pour le Liban, que la politique manipulatrice du taux de la parité le la livre libanaise face au dollar est la cause principale des problèmes financiers que traverse le pays depuis que Mr. Riyad Salamé a pris fonction comme gouverneur de la Banque du Liban (BDL). Alors que dans les entreprises où les pratiques de GRH tournaient autour du renforcement du moral des employés, de l'autonomisation de leur groupe de travail et de la création d'environnements de travail sûrs et sains, la productivité aurait augmenté. Ce fut le cas lorsque la masse salariale se sentait travailler dans un environnement sûr et familial où les efforts des employés étaient valorisés et reconnus. Depuis, d'autres moyens de maintenir la motivation des employés consistent à fournir des avantages sociaux et des compensations pas nécessairement financières pour booster le moral de la force ouvrière (source). Une récente étude présente le lien de la covid-19 avec la santé mentale des travailleurs de première ligne. Lisez ceci pour en savoir plus.


B. Développement: 


Une étude académique visant à limiter les licenciements en masse a été présentée pendant la révolution anti-corruption du 17 Octobre 2019 (pour un un résumé de la sawra, lisez ceci). Elle décrit que les décisions administratives qui empêchent les diminutions des masses salariales contribueraient positivement à la valorisation de la motivation de la force ouvrière, pour éventuellement permettre une augmentation du chiffre d’affaires des sociétés qui choisissent de respecter les efforts de leurs travailleurs au lieu de les faire faire vivre un enfer juste parce que le secteur dans lequel ils ont traversé une mauvaise passe (source).


B.1. Question et optique de recherche: La recherche actuelle démontrant la causalité entre la crise financière du Liban et l motivation de la masse salariale veut élucider de manière quantitative ce point. Donc, la question de «La crise économique libanaise influencera-t-elle la motivation des employés?» dépendra fortement des décisions de gestion prises par les entreprises qui affecteront la motivation des employés. La question mesurera les conséquences de la crise économique libanaise sur la motivation des salariés, qui conduira à terme à des licenciements ou à un turnover massif de la masse salariale des industries les plus touchées (source). Bien que le sujet et la question se réfèrent à un point de vue économique, sachez qu'il faut se référer aux causes des décisions managériales qui conduisent à la démotivation des salariés, ou à l'insatisfaction. L’étude actuelle tentera d’élucider la relation exacte entre la situation économique (influençant directement les décisions managériales) et les licenciements massifs de salariés ai Liban. Ainsi, même si ce projet soulève une préoccupation économique, nous ne regarderons que les rôles que les décisions managériales jouent exactement dans la motivation des employés. A ce sujet, nous considérerons les décisions de gestion du management comme une variable indépendante (VI-1) et de la motivation des employés également comme variable indépendante (VI-2). Seule la variable dépendante (VD), à considérer sera le taux de licenciements qu’on mesurera. Mais comme nous considérons les opinions humaines, nous ne nous appuierons pas à 100% sur des méthodologies quantitatives).


Cela implique la nature descriptive (ou exploratoire) de l'étude. Donc, une deuxième question "Cela va-t-il déclencher des licenciements d'employés, ou finalement du roulement de la force salariale?" peut finalement être soulevée. Initialement, ceci fait référence à la démotivation des employés, principalement déclenchée par des conditions économiques désastreuses. Il sera ensuite divisé en sous-questions basées sur les variables sélectionnées, c'est-à-dire dérivées des variables dépendantes (VD) et indépendantes (VI). Cela pourrait être testé par une étude pilote pour voir efficacement si la motivation est un facteur clé dans la détermination des licenciements ou non (source). Donc, fondamentalement, les deux hypothèses que celle étude traiteront sont: "La Crise économique (VI-1), Motivation (VM), et soit l’attrition, soit les licenciements de la masse salariale (VD)". Puisque nous travaillerons sur les opinions humaines concernant le rôle direct que jouent les RH dans la compréhension de la motivation des employés, nous essaierons d'aider à découvrir quel est le rôle exact que la motivation des employés y joue (source).


B.2. Aperçu: Après le dernier trimestre de 2019, de graves problèmes économiques ont été constatés au Liban. Récemment, il a été constaté que l'État libanais était proche de la faillite financière. Les trois prochains mois seront cruciaux pour l'économie libanaise, à la fois en termes de motivation des employés et de chiffre d'affaires, en particulier dans cette période, car nous surveillerons de près comment la situation socio-économique affectera à la fois la motivation des employés et, finalement, le chiffre d'affaires. Notant que depuis le début du mois de mars 2020, le pays est confiné en raison du coronavirus (voir: l’article du Dr. Ken Rogoff parlant de la crise du Covid 19). Ainsi, après la révolution du peuple libanais d'octobre 2019, il est devenu clair que la corruption de l'élite politique libanaise était l'une des principales, sinon la principale cause de la dépression économique libanaise, qui était évidente depuis 1992. À ce titre, les principaux indicateurs de défaut économique étaient observés. Chaque indicateur sera brièvement exploré avant de passer à ceux spécifiques que les services RH doivent connaître pour aider à prendre les bonnes décisions pour motiver les employés (voir: le rapport de McKenzie, 2018).


Comme cette recherche cherche à mesurer la relation directe entre ces indicateurs et le roulement du personnel, nous remarquons que de nombreux experts en comportement organisationnel, en gestion des ressources humaines et en économie sont d'accord avec l'énoncé ci-dessus (voir: les récents rapports de la Banque mondiale et les données fournies par le rapport de 2018 de McKenzie). Des recherches récentes ont été menées à la fois par le Dr Louis Hobeika, professeur à la retraite de l'Université Notre Dame (NDU), et le Dr. Jad Chaaban, actuel membre du corps professoral de l'Université américaine de Beyrouth (AUB). Les deux experts ont présenté plusieurs indicateurs économiques essentiels, comme le contrôle des capitaux et les politiques de décote (tous deux illégaux), mais ils n'ont pas dit explicitement que l'État libanais était en effet proche de la faillite. Le Dr. Hobeika a présenté plusieurs indicateurs, en comparant les données passées avec les spéculations actuelles qui ont été comparées avec les informations réelles présentées par le rapport McKenzie 2018. Les conclusions de ce rapport sont conformes aux conclusions de la Banque mondiale et présentent un tableau assez sombre que notre étude vise à présenter afin que la communauté comprenne où se dirigera si les autorités ne prennent pas immédiatement des mesures pour lutter contre la corruption politique (source).


Bien que les deux experts ne tirent pas explicitement la sonnette d'alarme, ils préconisent tous deux la prudence. Malgré le fait que les deux membres du corps professoral (respectivement le Dr Hobeika du NDU et le Dr Chaaban de l'AUB), stipulent que la situation jusqu'à présent est quasi stable, ils n'ignorent pas l'effondrement imminent de la livre libanaise, comme le taux illégal (c.-à.-d. pas celui imposé par la BDL) culminait à 2,750 LL pour 1 dollar au début de la révolution populaire anti-orruption d’octobre 2019. Axtuellement la livre a cuté de quatre fois cette valeur, au taux actuel (source). Le Dr. Hala Nassif, professeur d'économie, de l'Université libanaise internationale mentionne que le taux de la livre libanaise en USD pourrait atteindre jusqu'à 15,000 LL. Récemment, on est à 11,000 LL pour le dollar (source). Des experts spéculaient une chute de la livre vers 50,000LL, quoique quoi de plus normal avec la pire ratio mondiale de la dette publique au PIB, allant vers les 454%. Cela seul peut sérieusement affecter la motivation des employés, ainsi que la situation actuelle. Nous étions actuellement à un peu moins de 5000 LL par rapport au dollar sur le marché noir, auand la ezcherche a éré initialement proposée en Mai 2020, la valeur a doublé depuis! Sans parler du contrôle des capitaux imposés par la BDL et l’ABL (l’association des banques du Liban) ou du « haircut » (source). Une chose qui est totalement illégale (d’après ceci). 


Il est certain que dans de tels cas, la motivation des employés sera gravement affectée, en particulier dans les industries où les pratiques de comportement organisationnel étaient connues pour être quasi inexistantes, comme c'est apparemment le cas dans le secteur de l'hôtellerie et du tourisme. Par conséquent, l'effet de la crise économique de 2019 au Liban a créé des attritions définitives (et non licenciements involontaires). Ainsi, lorsque nous discuterons d’attrition (auquel nous nous référons par des licenciements permanents), nous le préciserons en faisant référence aux congédiements ou au licenciements, car nous devons voir quel type est le plus affecté par cela (source). Enfin, et comme la crise est liée à une séparation involontaire de son entreprise qui a été déclenchée en raison de l'ensemble de la situation socio-économique et politique, cela sera principalement causé en fin de compte par l'effet de la situation financière de cette entreprise. Cela conduira à terme à «évaluer la motivation des salariés des entreprises sélectionnées APRÈS la modification des salaires et des heures de travail, ou après les licenciements de leurs collègues» (source).


B.3. Énoncé du problème: Cette recherche vise à évaluer quantitativement la relation de cause à effet efficace entre la dépression économique libanaise (mesurée depuis 1992) et le roulement du personnel, en utilisant un modèle de recherche sémi-qualitative (Figure 7). Il a été estimé que le secteur de l'hôtellerie et du tourisme était le secteur le plus durement touché par la crise actuelle, où plus de 500 entreprises ont déposé leur bilan. Cela seul entravera sérieusement la motivation des employés, entraînant des licenciements massifs dans ce secteur (source). L'étude cherchera donc à établir le lien de causalité entre la crise socio-économique actuelle et le renouvellement économique. Une variable médiatrice, qui testera dans quelle mesure le roulement du personnel est la motivation des employés. Donc, "Les décisions de gestion de l'entreprise affectent-elles la motivation des employés?" est la question à laquelle ce projet sémi- qualitatif répondra, en mesurant la motivation des employés comme un paramètre susceptible d'améliorer ou d'entraver le roulement (Figure 7).


Ainsi, trois hypothèses seront considérées dans cette recherche exploratoire:

- «Il n'y a pas de relation avec les décisions managériales et la motivation des employés» (H0), 

- «Il y a une relation positive avec les décisions managériales et la motivation des employés» (H1) et,

- «Il y a une relation négative avec les décisions managériales et la motivation des salariés » (H2).


Nous envisageons également d'étudier la possibilité, dans la mesure où les études RH réfléchissent davantage aux décisions administratives et aux effets de ces décisions sur la motivation des employés, d'utiliser des méthodologies favorisant les modèles de recherche sémi-qualitative, avec une composante quantitative (figure 7). Cela étant dit, les hypothèses ci-dessous pourraient s'intégrer davantage dans l'étude une fois que nous prenons en compte le problème de recherche ci-dessus lorsque nous considérons dans la conception de la méthodologie et considérons (voir). Donc:

- H0: indiquant Aucune relation avec les «décisions de gestion et motivation des employés» et,

- H1: indiquant une Relation Positive ou négative avec «les décisions managériales et la motivation des employés».


B.4. Objectif de la recherche: Les politiques gouvernementales et monétaires jouent un rôle central dans l’évolution du discours et des pratiques sur les opportunités économiques et financières dans les pays développés et en développement. Le but ultime de ce projet de recherche est d'examiner et d'explorer «l'impact de la crise économique actuelle sur le roulement des employés dans le secteur hôtelier». Cela montre que l’économie individualiste improductive du Liban, qui depuis 1992, ne visait que des gains à court terme et ne contribuait pas au développement communautaire (source). Par conséquent, ces économies (comme les économies rentières) s'articulent autour de quatre secteurs cruciaux: le secteur immobilier, le secteur privé, le secteur public et le secteur des investissements étrangers (source). En d'autres termes, de nombreuses industries ont été durement touchées pendant cette crise économique, en particulier l'hôtellerie et le tourisme, le secteur que nous étudions actuellement également (article). Ainsi, ces conditions économiques régionales désastreuses, induites par le désendettement des cycles économiques, renforcées par l'élite politique corrompue, ont énormément affecté l'industrie du tourisme (avec une faible motivation des employés et des licenciements massifs), et le secteur bancaire, avec de graves indicateurs de faillite (voir: www.worldbank.org et www.reuters.com).


C. Collection des données:


Cette recherche vise à examiner l'impact de la crise syrienne sur les entreprises libanaises, notamment dans les secteurs bancaire et touristique, parmi toutes les autres qui ont été le plus durement touché vers la seconde moite de 2019. D’abord, les banques libanaises ont vu un nombre croissant de clients syriens. Or, le le tourisme au Liban a diminué, car le trafic touristique de la Syrie et des pays arabes vers le Liban a diminué. Ceci a été observé entre 2011 et 2018, pendant la guerre civile syrienne. L’activité touristique et l’industrie agro-alimentaire, parmi les autres industries les plus touchées est davantage remarquée quand la crise financière qui a touché le Liban (causée par la corruption de son élite politique) bat son plein (source). Un autre secteur a été durement touché par la crise syrienne. C'est l'industrie de la construction au Liban, car elle a connu une pénurie de travaux de construction et de matières premières. Plus important encore, l'impact de la crise syrienne sur les agriculteurs libanais a été mesuré en enquêtant sur leurs exportations vers le marché syrien. Dans le même temps, elle a fait l'objet d'une enquête sur les importations en provenance du marché syrien (source).


C.1. Indicateurs économiques: Les politiques budgétaires sont des politiques par lesquelles les gouvernements régulent leurs dépenses et leurs taux d'imposition en observant et en manipulant leurs économies. Ces stratégies sont liées aux politiques monétaires qui sont fondamentalement influencées par les banques centrales des pays qui contrôlent leur masse monétaire. Par conséquent, les définitions simplifiées des politiques budgétaires expansionnistes et contractionnelles, telles qu'énoncées par des économistes tels que M. Jad Chaaban et M. Louis Hobeika sont résumées dans la Figure 1. La figure 2 illustre graphiquement ces processus (source).




Fig.1: Les deux types de politiques budgétaires décrites par les experts en économie.

 


Fig. 2:
Représentations Graphiques des politiques fiscales (budgétaires) expansionnistes et contractionnelles (source).


Les experts définissent les politiques budgétaires expansionnistes comme «une forme de politique budgétaire qui implique une baisse des impôts, une augmentation des dépenses publiques ou les deux, afin de lutter contre les pressions récessives». Ceux-ci sont illustrés dans les figures 1 et 2. Par conséquent, une baisse des impôts entraîne une augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs, à mesure que le revenu disponible des ménages augmente (source). Mais, les experts définissent les politiques budgétaires restrictives (ou contractionnelles) comme «une forme de politique budgétaire qui implique une augmentation des impôts, une diminution des dépenses publiques ou les deux afin de lutter contre les pressions inflationnistes». Ceux-ci sont présentés dans les Figures 1 et 2. Par conséquent, en raison d'une augmentation des taxes, le pouvoir d'achat des consommateurs diminue en conséquence, à mesure que le revenu disponible des ménages diminue (source). 


Les politiques monétaires sont la manière dont les banques centrales des pays contrôlent leur masse monétaire et leurs taux d'intérêt afin de contrôler les prix, la productivité et les taux d'emploi. Ce sont les politiques mises en œuvre pour contrôler les taux d'intérêt des prêts à court terme ou la masse monétaire, principalement pour cibler l'inflation ou les taux d'intérêt pour garantir la stabilité des prix et la confiance générale dans la monnaie. (source). En théorie, au Liban, les politiques monétaires, telles qu'elles sont appliquées par la Banque centrale libanaise (BDL), garantissent que leurs actions et leurs communications gèrent la masse monétaire libanaise. Cela, en théorie, comprend le crédit, les espèces, les chèques et les fonds communs de placement du marché monétaire. La plus importante de ces formes d'argent est le crédit. Cela comprend les prêts, les obligations et les hypothèques. Malheureusement, aucune de ces politiques n'est efficace au Liban. Les Figures 3 à 6 fournissent des détails sur les politiques monétaires, et au Liban selon les experts, c'est la Banque centrale qui est chargée de les mettre en œuvre et ces chiffres nous aideront à mieux les comprendre (source).

 


Fig.3: Politiques monétaires. (A) Croquis illustrant la politique monétaire, appliquée, en théorie par les banques centrales. (B) Les deux types de politiques monétaires appliquées par les banques centrales, comme la BDL au Liban (source).

 


Fig. 4: Projections mensuelles, trimestrielles et semestrielles des politiques monétaires.

 


Fig. 5:
Transmission des politiques monétaires (source).



Fig. 6: Objectifs des politiques monétaires (source).


C.2. Interprétation des données: Les données en plusieurs étapes nous dresse un bilan différant selon les secteurs étudiés. Ayant collecté des données entre Janvier et Mai 2020, nous avons découvert que le secteur bancaire, plus ou moins selon les succursales traitent différemment la question de motivation de leur masse salariale, ou de leur clientèle. Les directeurs (de l’agence bancaire que notre recherche a étudié) indiquent que le management veille au bon fonctionnement de leur branche. Ils travaillent pour garder leurs collaborateurs motivés, et garde un bon rapport avec la tout en veillant sur la santé mentale de leurs salariés, autant lors de la révolution d’Octobre 2019 que lors de la crise de la pandémie du Covid 19. La banque a donc indiqué, compte tenu de la situation, un bon statut, contrairement à d’autres agences de même banque, ou aux agences concurrentes qui n’ont peut-être pas joui de la même chance, étant donné que le secteur tout entier a souffert de cette crise financière (voir: le rapport de McKinsey, 2018). Le campus universitaire, que notre étude a ciblé, a indiqué la même résolution. De veiller au bon fonctionnement du campus, tout en gardant l’esprit familial. Et de veiller à la santé mentale de ses effectifs, tout en répondant aux besoins de ses étudiants. Lors de la révolte, aucun employé n’a été lésé par la crise financière et le taux d’inscriptions n’a pas souffert. Bien au contraire. D’ailleurs le processus d’admission à ce campus a été presqu’ entièrement digitalisé depuis l’été 2019 (source).


Hélas le secteur du tourisme et l’industrie agro-alimentaire au Liban a été entièrement lésé lors de la crise financière de 2019, et lors de la dépression économique affectée par la longue période du confinement causée par la maladie du Covid-19 (voir cet article). De nombreux employés n’ont plus touché de salaire pendant des mois, certaines enseignes dont le mythique Hôtel Bristol, et les usines de Coca Cola Liban, notamment ont carrément fermé leurs portes (source). La figure 7 montre la méthodologie utilisée (pour consulter une recherche qui a opté pour épistémologie de recherche similaire à celle-ci, voir cet article). Les figures 8 à 15 présentent les résultats du sondage effectué lors de la collection de données quantitatives. Ces réponses ont été triangulées ave les interviews. La figure 16 présente les résultats de la triangulation des données. D’abord, nous devons définir ce qu'est le taux de « licenciements massifs ». Dans la littérature, cela est divisé comme le licenciement volontaire (lorsqu'un employé choisit de démissionner) et involontaire. Ainsi, le départ involontaire se produit lorsqu'un employé est contraint de quitter son emploi, comme imposé par l'employeur. Cela comprend les l’attrition, et les licenciements avec renouvellement de la masse salariale ou non. Cela, entre autres, se produit généralement en raison de performances médiocres, d'erreurs d'embauche, d'incompatibilité d'équipe et de conflits sur le lieu de travail (source). La figure 17 présente la conclusion de la recherche (source).


Il existe d'autres définitions, auxquelles nous ferons référence plus tard, mais en général, certains chercheurs affirment que cet acte se produit une fois qu'un employé quitte l'entreprise et est remplacé par un autre. Ils croient également que les licenciements surviennent une fois que vos employés quittent votre entreprise et n'en embauchent pas de nouveaux, de manière à réduire les coûts de main-d'œuvre. C'est pourquoi nous serons désormais très prudents dans la définition que nous utiliserons. Donc, ici dans ce projet, le licenciement auquel nous faisons référence dans notre étude est celui induit par la crise économique libanaise. Celle-ci augmenterait la démotivation des employés, elle-même résultant des décisions des managers, en réponse à la même crise financière. Donc nous explorera la relation de cette crise avec la motivation, et comment elle affecte les licenciements (source).

 



Fig. 7: Le modèle de recherche utilisé. (Saunders' Research Onion).


L'art est de garder les employés motivés indépendamment de la crise économique que le Liban traverse actuellement. Et actuellement, les choses deviennent beaucoup plus difficiles avec le coronavirus. Bien que cela concerne plus la crise économique que le facteur humain, nous devons informer le lecteur qu'il y aura des références qui seront faites à la crise susmentionnée en voyant quelles décisions managériales sont les meilleures pour garder les employés motivés et stimuler leur moral indépendamment de la crise. Quelles décoctions peuvent être efficaces dans de tels cas? Eh bien, en toutes circonstances, les employeurs doivent responsabiliser leurs employés et les engager à aider l'entreprise à survivre. (voir: le rapport Mckinsey, 2018). Ils doivent également être plus flexibles avec leurs besoins sans manquer de respect à la discipline. Et enfin, leur assurer la sécurité de l'emploi et, ce faisant, garantir également la sécurité de l'emploi (de manière à protéger les emplois des employés pour procurer un sentiment de sécurité à la main-d'œuvre), à donner des primes et des avantages, et, finalement, à atteindre la dernière étape, qui est le roulement du personnel. Dans ces cas économiques difficiles, les licenciements sont indispensables (source).


Mais les décisions intelligentes prises pour améliorer la motivation et la performance des employés consistent uniquement à licencier les employés en fonction de leurs performances, et non pas simplement à réduire de manière aléatoire les effectifs de l'entreprise. Donc, en exerçant un licenciement contrôlé, indépendamment des difficultés financières, de la décision de gestion ou de la démotivation des employés (source). 


Pourtant, avant de faire cela, selon Mr. Hassan Fakih, l’organisation devrait:

- Faire une évaluation des performances doit être faite pour être juste et devant l'équipe (avec des faits). 

- Inclure un changement de la structure des graphiques, tout en supprimant les postes les moins nécessaires.

- Restructurer les descriptions de travail des postes supprimés pour répartir chacune des fonctions des personnels licenciés sur les effectifs existants de l'entreprise.

- Éduquer l'équipe financièrement afin qu'ils puissent mieux suivre leurs nombres et les former pendant ce temps.

- Comme le déroulement du travail ne sera pas le même, elle pourrait préparer une série de questions à adresser aux personnes qui ont vécu la crise au quotidien.


Selon la figure 8, la plupart des réponses sont en accord avec la question qui stipule que « ce sont bien les crises financières de 2019 au Liban qui ont été majoritairement mis en cause pour les licenciements massifs « observés sur plusieurs secteurs, autant dans le privé que dans le public, selon certains experts qui ont démontré ce lien. La crise de la maladie du Covid 19 a bien sûr augmenté ce nombre, globalement (voir cet article). Donc, en effet, « avec la terrible situation économique au Liban maintenant, des licenciements massifs ont bien été attestés dans plusieurs secteurs » une majorité écrasante de réponses validant cette cause ont été enregistrés  (source).



Fig. 8: Résultats de la première question du sondage.


Selon la figure 9, la majorité des réponses collectées pour la seconde question indique pas d’opinion pour la question traitant sur « si vous votre compagnie a des mesures contre le licencient d’employés en masse ». Les avis non-favorables prennent le dessus, suivi des avis favorables ceci dit. Par conséquent, la clause « Votre entreprise dispose de mesures préventives contre le licenciement massif de la masse salariale » n’a pas été validée ou réfutée, comme un peu plus de la moitié des réponses collectées n’ont émis aucun avis sir la question. Cela veut dire que la plupart des gens soit ne savent pas si leur compagnie a des mesures préventives contre le licenciement en masse de la masse salariale, ou n’en ont pas (source).



Fig. 9:
Résultats de la deuxième question du sondage.


La figure 10 indique une tendance non-favorable à la question « Votre compagnie adopte des mesures pour contrôler les licenciements massifs et aide pour booster la motivation de sa force ouvrière ». Ensuite viennent les amis non-favorables, et en dernière position les avis favorables. Nous ne présenterons pas les résultats de la quatrième question. En revanche, il est clair que les avis non-favorables et les réponses sans opinion à la question suivante « une fois que vos collègues sont démotivés des conditions actuelles du travail, imposé par la crise au Liban depuis l'été 2019, les taux de démission ont augmenté en conséquence. Votre entreprise a des mesures concrètes en place pour empêcher ce cette attrition massive » sont largement majoritaires, et à eux deux prennent 90% des réponses collectées, soit presque à contribution égale (source). Seuls un faible pourcentage de réponses collectées sont d’accords. Car, les mauvaises conditions mentionnées dans la question 4 du sondage, étant énumérées sont : les terribles salaires (qui ont diminué de 60% voire plus, entre le taux de parité de la livre libanaise face au dollar), des conditions atroces de travail, comme ave des retards de paiement (ou voire pas de versement salarial du tout), et parfois même une diminution de salaire, plus d'heures non rémunérées, et ainsi de suite. Il est clair désormais que la classe bourgeoise a disparu au Liban et 22% de la population libanaise vit en pauvreté extrême (source).

 


Fig. 10: Résultats de la troisième question du sondage. 


Fig. 11: Résultats de la cinquième question du sondage.


Selon la figure 11, la majorité de réponses collectées pour la question 5 su sondage et non favorable. Suivi, des sans avis, et en dernière positon, les avis favorables. Ceci dit, la question « Supposons que l'entreprise dispose d'un réseau pour empêcher le licenciement massif de la force ouvrière, vous pensez que votre entreprise a ou met en œuvre ‘une politique de régularisation de changement de la masse salariale’ efficace » s’est avéré majoritairement inexacte. Donc, le Liban est encore en retard sur les politiques de GRH (source).



 Fig. 12: Résultats de la sixième question du sondage.


La figure 12 présente les résultats de la sixième question. Les avis sont pour la plupart partagés entres les avis non-favorables et favorables, donc montrant des avis partagés sur « Votre entreprise fait preuve de bonne volonté envers ses employés ». En dernière position, les sans avis (source). Notez que les exemples de bonne volonté sont: l'augmentation des bonus, et les primes, ou le paiement des salaires à temps et n heure, et en sa totalité, pour ne citer que certains exemples. Ceci clairement divise la force ouvrière libanaise, ou la masse salariale, car cela indique que les secteurs affectés par la crise auront tendance à licencier ses employés en masse, ou à réduire les coûts, et les sociétés qui tiennent le coup font des efforts pour booster le moral des employés (source).

 



Fig. 13: Résultats de la septième question du sondage.


Selon la figure 13, nous avons une nette majorité d’avis non-favorables pour les réponses collectées pour la question 7. Ensuite viennent les sans avis et en dernière position, les avis favorables. En d’autres termes, la clause « Au cas où la situation économique actuelle aurait provoqué de l'anxiété et de la dépression chez les employés de votre entreprise, la GRH a adopté des mesures concrètes pour les aider à mieux faire face à ça » s’avère inexacte (source). Un récent comte rendu des recherches se trouve sur le role managérial sur la gestion de la sqnté mentale de ma masse salariale ici. Quant au lien au lien de la santé mentale des gens et de la covid 19, lisez  ceci. Ce 2nd article aidera aussi.



Fig. 14: Résultats de la huitième question du sondage. 


Selon la figure 14, les avis collectés sur la question 8 « Votre entreprise possède de bonnes compétences comportementales le cas à portée de main » ont été majoritairement non-favorables. En deuxième position viennent les avis favorables et enfin, les sans avis, en dernière position. Ceci prouve que la plupart des organisations libanaises (principalement des PMEs) ne dispose pas bonnes compétences comportementales, ou n’en possèdent pas du tout (source). La logique veut que ces entreprises aussi possèdent de mauvaises pratiques de GRH. Les avis favorables collectées proviennent de membres d’institutions possédant de bonnes GRH et auraient de bonnes compétences comportementales, soyons clairs, ce sont pour la plupart des boites internationales, de ONG, des multinationales, ou simplement des boites avec une stratégie claire, ou ayant un bon sens de leadership (source).  L’augmentation des licenciements massifs et la chute des chiffres d'affaires des institutions les plus touchées par la crise financière de 2019, (et par la crise mondiale de la pandémie du Covid-19) normalement devraient gravement entraver la motivation de leurs masses salariales. Tout cela devrait aussi causer une chute vertigineuse de la productivité, des revenus et de la performance de ces organisations (source). Nous ne montrons pas les résultats la question 9, mais dans l’ensemble l’idée ci-dessus a été validée par les deux tiers des réponses. Ce qui veut dire, que les compagnies qui ne régularisent pas les licenciements d’effectifs, ou ne motivent pas leurs masses salariales elles-mêmes se vouent à l’échec. Ensuite sont talonnés de près les sans avis et les avis non favorables, culminant ensemble à près d’un tiers des réponses (source).

 


Fig. 15: Résultats de la dixième question du sondage.


La figure 15 indique que près des trois quarts des réponses valident que « Les licenciement massifs des employés nuit, plutôt qu’aide les institutions indépendamment de la mauvaise situation économique ». Ce qui est logique vu que ceci a été majoritairement validé, ou seuls un quart des réponses proviennent de personnes n’ayant pas d’avis. La figure 16 montre la triangulation des données montrant qu’elles sont valides et sures.


D. Conclusions:


La contribution à la connaissance, à la littérature, à l'originalité et aux praticiens est répertoriée comme suit: Premièrement, la révolution anti-corruption libanaise d'octobre 2019 a montré plus clairement que la corruption politique est omniprésente dans tous les secteurs. Deuxièmement, après avoir identifié que la cause première de la crise économique libanaise était la corruption politique mentionnée ci-dessus, nous pouvons affirmer avec certitude qu'il s'agit d'une des principales causes de démotivation et de rotation (source). Troisièmement, des études économiques approfondies font défaut dans ce pays, il est donc important de les relier aux études sur le chiffre d'affaires dans un proche avenir (source). Quatrièmement, toutes les parties prenantes ciblées ont été identifiées objectivement. Ils ont été approchés en raison de l'issue de la révolution libanaise du 17 octobre 2019 qui a sensibilisé l'élite politique corrompue et la façon dont elle dirigeait le spectacle, et a monopolisé tout, même les soi-disant projets de développement (source).


Comme l'ont montré tous les répondants, 100% d'entre eux conviennent qu'avec la terrible situation économique au Liban, des licenciements massifs de la masse salariale se sont produits dans plusieurs secteurs. Les experts sont tous d’accords que ces licenciements massifs de la force ouvrière nuiraient, plutôt qu’aiderait, les institutions, quelle que soit la mauvaise situation économique (source). L'entrepreneuriat est la solution et doit être pris en compte pour faire baisser le taux de chômage. Pourtant, la majorité d'entre eux (68,18%) pensent en effet que le les licenciements en masse ou l’attrition entrave la motivation, la productivité, les revenus et les performances de l'organisation, mais 18,18% d'entre eux sont neutres. Cependant, 13,64% de la population échantillonnée ne pensent pas qu'un licenciement massif nuirait l’économie, sape la motivation des employés et conduit à de moins bonnes performances industrielles (source).

 


Fig. 16: Résultats de la triangulation des données de l’étude pilote et des sondages.

 


Fig. 17: Résultats dérivés lors de la recherche de littérature qui lie les décisions managériales avec la motivation des employés comme proposés dans cette étude (source).

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